Il y a du mouvement dans la flotte sismique de Geofield, la joint-venture entre Louis Dreyfus Armateurs et CGG. La semaine dernière, à l'occasion de l'annonce des résultats de l'année 2013, CGG a annoncé le désarmement du CGG Symphony. « Nous mettons en œuvre notre feuille de route stratégique 2014-2016 centrée sur le rééquilibrage de notre portefeuille d'activités, l'amélioration de la profitabilité du groupe et la génération de cash. La réduction de nos opérations au sein de la division Acquisition, combinées aux anticipations de marché du segment Acquisition, se traduisent par des dépréciations d’actifs à hauteur de 800 millions de dollars comptabilisées sur l'exercice 2013. Concernant l’activité marine, notre objectif est de ramener la flotte d’ici 2016 de 18 à 13 navires 3D haut-de-gamme », précise Jean-Georges Malcor, président de CGG. Le marché de l'acquisition sismique est actuellement en surcapacité, et les deux principaux concurrents de CGG, PGS et Western Geco, ont encore des navires en commande qui devraient arriver sur le marché en 2015.
Pour mémoire, Geofield gère actuellement les CGG Amadeus, CGG Symphony, CGG Alizé, Oceanic Challenger, Oceanic Phoenix et Venturer. Auxquels vient désormais s'ajouter le Princess, passé sous pavillon français en février. Ce dernier, construit en 1985 et géré jusqu'ici par Rieber Shipping, a des capacité d'acquisition en 2 et 3 dimensions. CGG a entamé, il y a quelques mois, un mouvement de rationalisation des opérateurs de sa flotte. A terme, celle-ci ne devrait être gérée que par deux armements : le norvégien Eidesvik et le français Geofield.