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Un navire a été attaqué dans le golfe de Guinée, à proximité de l’île de Sao Tomé, la semaine dernière. Le 23 avril, un porte-conteneurs de 148 mètres, le Contship New, battant pavillon chypriote, et venant du port d’Owendo (à côté de Libreville, au Gabon) a été la cible d’une attaque alors qu’il se trouvait à 143 milles de la baie d’Ana Chaves où se trouve la capitale de l’archipel lusophone. L’équipage s’est réfugié en citadelle où il a pu échapper aux assaillants, avant d’être escorté.

Deux jours plus tôt, mercredi 21 avril, un navire avait signalé un petit bateau soupçonné de se livrer à des activités de pirateries. Le MDAT-GoG (Maritime Domain Awareness for Trade – Gulf of Guinea, organisme franco-britannique) avait alors émis un message alertant les marins de rester à distance, d’être très prudents en traversant la zone et de signaler tout activité suspecte ou embarcations rapides dans la zone.

Bien qu’éloignées du delta du Niger, épicentre de la piraterie dans le golfe de Guinée, les eaux bordant l’archipel pauvre de Sao Tomé-et-Principe sont de plus en plus fréquemment le théâtre d’attaques. Ainsi, le 13 novembre, quatorze marins chinois avaient été enlevés sur le Zhen Hua 7, un navire transporteur de colis lourds, à 78 milles de Sao Tomé. Le 23 janvier, 15 marins du porte-conteneurs turc Mozart, avaient été kidnappés au nord de Sao Tomé avant d’être libérés en février. Ce même mois, un bateau de pêche croisant entre Sao Tomé et le Gabon avait été détourné par des pirates qui s’en étaient servi comme bateau mère pour mener des attaques contre des navires marchands. Une tactique employée lorsqu’ils sont loin de leurs bases au Nigeria.

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.

 

 

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