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Après les rouliers français d'Airbus, c'est au tour d'un vraquier de la compagnie japonaise K-Line de tester la voile de kite Seawing développée par la société Airseas, elle-même issue de l'incubateur d'Airbus. K-Line a annoncé tester une aile de 1000 m2 sur un de ses navires à partir de 2021. Si ces essais sont concluants, l'armateur s'est engagé sur un achat de 50 voiles pour équiper sa flotte. K-Line estime que l'utilisation de cette propulsion vélique auxiliaire devrait permettre l'économie de 5200 tonnes par an sur les émissions d'un navire capesize.

Pour mémoire, la première traversée entre la France et les Etats-Unis du Ville de Bordeaux équipé par la voile Seawing devrait débuter le 21 novembre 2020. L'accord entre Airbus, affréteur du roulier et Airseas, fabricant de la voile a été signé en septembre dernier. L’avionneur avait déjà effectué, quelques mois auparavant, des tests du kite développé par Airseas sur un autre de ses navires, le Ciudad de Cadiz. Ceux-ci ont été concluants et ont donc ouvert la voie à une installation, en 2020, de cette voile de 500 m2 sur le Ville de Bordeaux, qui sera, à ce moment-là, affecté à la ligne reliant les usines de Saint-Nazaire et de Mobile, aux Etats-Unis.

Trois ans ont été nécessaires pour l'élaboration de cette voile afin qu'elle puisse fonctionner le plus aisément possible, ne nécessitant aucune intervention de l’équipage et marchant à partir de 8 nœuds de vent. Avec cette voile de 500 m2, le Ville de Bordeaux devrait économiser, en moyenne, 20% de combustible sur un voyage transatlantique.

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