Aller au contenu principal

Donner un cadre juridique à l'intervention à terre contre la piraterie somalienne : Le projet d'extension du mandat de la force européenne Atalante aux côtes somaliennes a été maintes fois évoqué au sein du conseil des ministres de l'Union Européenne. Mais, alors qu'il devait être mis à l'ordre du jour du conseil de l'UE la semaine dernière, il en a été retiré. Selon le site d'information Bruxelles 2, la raison principale de ce retrait est l'opposition du gouvernement britannique à cette initiative. Toujours selon les informations du site spécialisé, cette opposition temporaire, baptisée "réserve d'attente", serait en fait un simple report pour ne pas « doubler » le renouvellement du mandat de l'opération Ocean Shield de l'Otan, prévu cette semaine. Celui-ci devrait être reconduit dans les mêmes termes, c'est-à-dire une force d'action navale. Au delà de ces considérations diplomatico-atlantistes, il semblerait qu'un consensus sur le principe de l'intervention à terre soit quasiment acquis au sein des Etats membres de l'Union européenne. Une extension du mandat d'Atalante permettrait un encadrement juridique précis pour les actions en amont ou en aval de l'acte de piraterie. Jusqu'à présent, ce « droit de poursuite », dont la France a fait usage dans le cadre de l'opération Thalatine de libération du Ponant, était aménagé par une résolution du conseil de sécurité des Nations Unies. Celle-ci, renouvelée à plusieurs reprises, prévoit la possibilité, pour des forces étrangères, d'entrer sur le territoire somalien après avoir obtenu l'autorisation du gouvernement. Le gouvernement somalien a d'ores et déjà fait connaître son accord à l'extension du mandat « terrestre » de l'opération Atalante. Il devrait être normalement prochainement réexaminé par les ministres européens. - VOIR LE SITE BRUXELLES 2

Aller plus loin

Rubriques
Marine marchande
Dossiers
Piraterie et brigandage maritime