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Faisant suite au mouvement national initié la semaine dernière par la CGT, une partie des marins de la SNCM est toujours en grève pour exiger l'application des conditions sociales françaises sur les navires de la Corsica Ferries, battant pavillon italien. En six jours de mouvement social et d'interruption de trafic vers la Corse, la direction a annoncé avoir perdu "17.000 passagers et plus de 1100 remorques, ce qui représente une perte de 1.8 million d'euros". Dans une lettre ouverte, celle-ci a dénoncé hier "la logique de destruction" de la CGT des marins de Marseille. "Après les échecs complets des conflits de février 2011 et février 2012, vous affichez une logique de destruction manifestement jusqu'au-boutiste", déclare le comité de direction de la SNCM. Affirmant que cette grève était l'oeuvre "d'une petite minorité" (150 personnes sur 1700 d'après les chiffres du siège de la SNCM), la direction l'a taxée d'"insulte aux salariés" et de "crachat au visage de nos clients insulaires, transporteurs en particuliers". Des attaques rejetées par la CGT, qui affirme vouloir défendre, au travers de son mouvement, l'emploi des marins français.

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