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Une certaine confusion a régné suite à l’annonce de la disparition, le 18 janvier, puis de la réapparition, une semaine plus tard, du pétrolier Kerala devant la capitale angolaise Luanda. Alors que l’équipage et l’armement du navire, Dynacom, faisaient état d’un acte de piraterie, les garde-côtes angolais ont, de leur côté, annoncé qu’il n’y avait eu aucune attaque à bord du navire. L’affaire s’est suffisamment envenimée pour que le Liberia, où est immatriculé le navire, demande l’aide d’Interpol. Des enquêteurs se sont donc rendus à bord du Kerala, actuellement dans le port ghanéen de Tema, pour procéder à une fouille minutieuse. Les conclusions provisoires viennent d’être rendues publiques et confirment l’acte de piraterie. Les assaillants auraient, selon le modus operandi habituel de la zone du golfe de Guinée, coupé l’AIS puis peint tout ce qui pouvait identifier le navire (nom, pavillon, numéro OMI) à l’extérieur. 12.270 tonnes de cargaison auraient ensuite été transférées vers une barge. Cette enquête vient donc confirmer que la zone d’action de la piraterie dans le golfe de Guinée s’étend désormais très au sud.

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Piraterie et brigandage maritime