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La procédure de MyFerryLink devant les autorités de la concurrence britanniques se poursuit, avec un nouveau revers pour l’armement nordiste et le groupe Eurotunnel, propriétaire de sa flotte. La Competition Market Authority (CMA) vient de rejeter, dans une ordonnance, toutes les observations formulées par MyFerryLink et Eurotunnel suite à sa décision de la fin juin. Pour mémoire, cette dernière ordonnait l’arrêt, dans les six mois, de l’activité de l’armement en raison de ce que la CMA estime être un risque monopolistique entre les activités maritimes et ferroviaires du groupe Eurotunnel. Un appel avait été immédiatement formé. Il sera jugé les 24 et le 25 novembre par la Central Administrative Court.
 
Pour Eurotunnel, cette position de la CMA confirme « [sa] détermination inébranlable d’interdire à terme les activités de MyFerryLink ». Et elle pourrait bien avoir le dernier mot, malgré l’intervention d’une juridiction d’appel administrative. En effet, le recours précédent, datant de décembre 2013, avait été renvoyée par la cour d’appel vers la même CMA. « L’ordonnance publiée ce jour risque de peser sur les prochaines négociations des contrats annuels de MyFerryLink avec les principaux transporteurs actifs sur le transmanche ». 
 
Du côté de MyFerryLink, on rappelle que « cette publication est l’occasion pour nous de réitérer que la CMA n’a pas la compétence juridique au regard du droit des fusions britanniques ».  « Confiant dans la décision de la juridiction britannique, MyFerryLink enregistre avec satisfaction un bilan extrêmement positif de fréquentations pour les mois de juillet et août ». Et la compagnie d'assurer à sa clientèle que ses navires « continueront à opérer avec un service de qualité et des prix compétitifs ».
 

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