La seconde édition des journées de la mer se déroulera sur trois jours, les 15, 16 et 17 octobre, avec une réflexion sur la place du marin de commerce dans la ville maritime, au 21ème siècle.
La mondialisation s'accompagne d'une intensification des échanges commerciaux. Au cours des quatre dernières décennies, le chiffre total estimé des échanges par mer a plus que triplé, passant de 2,5 milliards de tonnes en 1970 à 8,4 milliards de tonnes en 2010. Une constatation : 90% des échanges internationaux en volume transitent par les océans donc par les ports maritimes. Deux mondes se rencontrent au quotidien : 460 000 officiers et 720 000 hommes d'équipage servent sur une flotte mondiale estimée à 49 500 navires qui transitent par les ports maritimes. Certains de ces ports sont très éloignés des villes, d'autres au contraire sont de véritables villes portuaires nommées couramment ville-port.
Pour ces marins qui passent le temps d'une escale, parfois quelques heures et pour d'autres qui décident de s'y installer, d'y vivre et d’y travailler, ces villes portuaires sont-elles perçues comme des terres d'accueil ? Ces marins sont-ils un atout économique pour ces villes ? Peuvent-ils contribuer à leur développement ?
Autant de questions qui seront abordées par de nombreux intervenants professionnels du monde maritime. Les débats se tiendront le 15, au nouveau centre de l’ENSM, 7 quai Frissard au Havre.
Les 16 et 17 octobre, le public est invité à aller à la rencontre de créateurs, qui tous, se sont laissés inspirer par les gens de mer. Cette déambulation conduit vers une comédienne, Corinne Belet pour des lectures à voix haute, vers Jean Guy Coulange pour une séance de paysage sonore ou encore vers Roger Legrand et ses photographies. Jean François Pahun offre un échange autour de films documentaires, Noémie Pujol, peintre, montre ses portraits de « marins des continents », tandis que Cécile Raynal, sculptrice, présente ses "hommes d'équipage" et le film retraçant son embarquement.