Les deux tankers ciblés par des attaques, jeudi dernier, ont été remorqués en lieu sûr. Ils se trouvaient, lundi, à proximité, au mouillage au large de Fujaïrah.
Les assureurs avaient missionné le groupe néerlandais Boskalis pour venir en aide aux navires norvégien et japonais, ainsi qu’à leurs cargaisons (du naphta et du méthanol). Il a lui-même fait appel à sa filiale, Smit salvage.
Évacué dans un premier temps, l’équipage du Kokuka Courageous avait pu regagner le bord, le feu ayant été maîtrisé rapidement. Le navire a ensuite été remorqué jusqu’à Fujairah, selon son AIS, accompagné du remorqueur Al Wahsh.
Plus préoccupant, le feu qui a touché Front Altair a été maîtrisé après plus de deux jours, samedi après-midi, grâce à une équipe de secours. Le navire de la compagnie Frontline a été remorqué par l’Aquila et le E Two jusqu’à Fujairah. Aucune pollution n’aurait été constatée.
L’équipage qui se trouvait à bord du Front Altair avait été transféré sur un patrouilleur iranien. Les marins ont passé près 48 heures en Iran, avant d’être finalement transférés à Dubaï.
Washington, Londres et Ryad ont pointé du doigt Téhéran, après ces attaques qui n’ont pas été revendiquées. L’Iran a démenti, dénonçant un « sabotage médiatique » de Washington, alors que le Premier ministre japonais était présent dans le pays au moment des attaques. Shinzo Abe était venu conduire une médiation entre l’Iran et les Etats-Unis.