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Le troisième navire de MyFerryLink, qui a repris le 20 août dernier le flambeau de la défunte SeaFrance, est désormais opérationnel. Après trois semaines de travaux aux chantiers Arno, le Nord-Pas-de-Calais a quitté Dunkerque hier pour mettre le cap sur Calais, où il doit appareiller demain matin pour sa première traversée vers Douvres. Durant son arrêt technique, le navire a été mis aux couleurs de sa nouvelle compagnie et a bénéficié d’une importante remise à niveau technique. Un chantier en forme de challenge pour les équipes de MyFerryLink et des Arno puisque le « NPC » n’avait pas navigué depuis un an. Malgré cette longue inactivité, le vénérable fréteur, construit à Dunkerque en 1987, est désormais prêt pour reprendre son service, grâce à l’important travail mené à bord par l’équipage et le chantier. Long de 160 mètres pour une largeur de 23 mètres, il peut atteindre la vitesse de 21.5 nœuds et transporter 85 camions, avec pour seuls passagers leurs chauffeurs.

 

Le Berlioz part en arrêt technique

 

La remise en service du Nord-Pas-de-Calais va permettre à MyFerryLink de faire partir le Berlioz en arrêt technique. Un passage en cale sèche qui servira notamment, au-delà de la maintenance courante, à réparer les dégâts provoqués le 27 octobre lorsque le ferry a été abordé, dans le port de Calais, par le Pride of Burgundy, de P&O Ferries. La collision n’avait pas empêché le Berlioz de poursuivre son service, l’intégrité de la coque n’étant pas menacée, mais les dommages subis dans les superstructures, notamment au niveau de certaines embarcations de sauvetage, avaient contraint MyFerryLink a diminué sa capacité d’emport en passagers. Livré en 2005 par les chantiers de Saint-Nazaire, le Berlioz mesure 186 mètres de long pour 26 mètres de large. Il peut naviguer à 25 nœuds et transporter 1900 passagers, ainsi que 700 voitures ou 120 pièces de fret. Depuis le 20 août, ce navire effectue la liaison Calais-Douvres en compagnie de son sistership, le Rodin (2001), qui va poursuivre son service avec le NPC avant, à son tour, de bénéficier d’un arrêt technique dans le courant de l’hiver, période plus creuse en termes de trafic permettant à MyFerryLink de mener à bien les opérations de maintenance de sa flotte.

Chaque navire effectue quotidiennement quatre allers-retours, soit huit traversées.

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