Dans le cadre du programme Navire du Futur, un volet consacré à la sûreté des bateaux civils va voir le développement de nouvelles solutions pour améliorer la protection des navires contre les nouvelles menaces, à commencer par la piraterie. Dans cette perspective, un consortium a été créé. Emmené par Sagem, il compte dans ses rangs Thales, ECA, SOFRESUD, AMEFO, le Bureau Veritas, l’Ecole Nationale Supérieure Maritime et V.Navy. Cette dernière apporte le VN Partisan, basé à Brest, qui va compléter ses périodes d’affrètement consacrée à l’entrainement des unités de la marine en servant de démonstrateur pour les nouveaux systèmes. En mai dernier, déjà, le navire a embarqué un certains nombre d’équipements dans le cadre d’une phase de levée de risques. A cette occasion, a notamment été testé un système produisant un fumigène destiné à gêner une attaque de pirates en masquant le navire.

Le VN Partisan (© MICHEL FLOCH)

Le VN Partisan lors des essais de fumigène (© MARINE NATIONALE - S. MARC)

Le VN Partisan lors des essais de fumigène (© MARINE NATIONALE - S. MARC)
Il s’agit de l’un des nombreux équipements qui seront testés dans le cadre du programme, qui doit recevoir un financement de l’ADEME. Des systèmes électroniques de surveillance et d’identification de menaces, ainsi que différents moyens d’auto-défense non létaux, comme des canons à eau et des systèmes à ultrasons, seront également testés, de même que des éléments de résistance de structure (blindages).
Ces travaux ont pour but de développement de nouveaux systèmes d’autoprotection pouvant être intégrés sur les navires civils dès leur phase de conception.