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Au cours d'une réunion au sein du conseil général concernant le transport de marchandise, la décision d'arrêter l'activité de la barge entre Paimpol et Bréhat a été annoncée. Elle prendra effet le 31 décembre. Depuis de nombreuses années, les comptes sont déficitaires. Ils posent question pour l'employeur, la chambre de commerce et d'industrie. Le prix à payer pour un service public ? La commune de Bréhat considère que le conseil général a une part de responsabilité dans la continuité du service publique maritime, qui est d'approvisionner l'île en nourriture et matériaux.

Solution dans l'urgence

« Nous avons dû faire face, avant l'été, à un événement imprévu. Une des sociétés de transport a refusé d'aller chercher les livraisons au port clos, par soucis de sécurité. Il a fallu trouver une solution rapide et solide pour que l'approvisionnement ne soit pas rompu », déclare Patrick Huet. Le maire et une conseillère municipale ont tenté de trouver une solution avec le conseil général sans y parvenir. Le maire de Bréhat rencontre alors un transporteur privé et trouve une solution dans l'urgence. Le transporteur privé accepte de mettre en place rapidement une organisation de transport sur un nouveau lieu de déchargement. Bréhat logistique voit le jour. Avec un plus petit bateau et moins d'employés, il livre tous les commerces et transporte les déchets. Aujourd'hui, cette concurrence a-t-elle définitivement plombé la barge de Bréhat ? C'est la question qui se pose en toile de fond de la décision du conseil général.

« Ce n'est pas une bonne nouvelle »

« Je connais les différentes difficultés et déficits de la barge », déclarait, hier matin, Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol, en découvrant ce scénario. « Je n'étais pas du tout au courant. Ce n'est pas une bonne nouvelle ». Le maire de Paimpol s'interroge sur la disparition de ce service public. « Il y a un contrat de délégation de service public entre le conseil général et la CCI. Il y a un devoir de service public. Ça me surprend que l'on puisse supprimer comme ça, ce service », conclut-il.Un article de la rédaction du Télégramme

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