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L’Organisation maritime internationale vient de mettre en ligne un nouvel outil sur la diligence raisonnable pour aider les entreprises à mieux protéger les droits des gens de mer. Alors que la crise des relèves provoquée par les restrictions liées à la pandémie de coronavirus menace de reprendre de plus belle, il recense un ensemble de directives pour que les entreprises qui utilisent des services de transport maritime, propriétaires de cargaisons et affréteurs, puissent participer à mieux protéger les droits humains des marins.

L’outil, édité par l’OMI avec l’Organisation internationale du travail, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, porte sur des domaines tels que la santé physique et mentale, l’accès à la vie familiale et à la liberté de circulation. Ces mesures doivent permettre tout à la fois d'identifier, de prévenir, d'atténuer et de contrer les impacts négatifs de la crise des relèves. Le document de 21 pages contient notamment des listes d’actions et étapes concrètes à mettre en place pour que, en fonction de leurs situations, propriétaires de cargaisons, affréteurs ou fournisseurs de services logistiques, puissent peser dans la balance pour améliorer le sort des marins.

L’OMI et les institutions de l’ONU se disent « vivement préoccupées » par des informations « selon lesquelles des entreprises engagées dans le commerce international évitent d'affréter des navires lorsqu'une relève d'équipage est imminente ». Ainsi, « certaines exigent des clauses interdisant la relève des équipages, ce qui empêche la tenue des changements d'équipages nécessaires et ajoute une pression supplémentaire sur le secteur maritime ».

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.

 

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