Après un mois et demi de conflit, les marins CGT de la SNCM et la direction de la compagnie ont repris les discussions lors du conseil de surveillance qui s'est tenu mardi. Une nouvelle rencontre a eu lieu mercredi. Frédéric Alpozzo, responsable CGT des marins, à la sortie du conseil de surveillance, a précisé à l'AFP être toujours dans l'attente de réponses quant aux intentions des deux actionnaires principaux de la compagnie, Véolia et l'État. Véolia, qui détient 66% de la SNCM, devrait prochainement transmettre des réponses par écrit. Le syndicaliste déplore qu'en revanche, du côté de l'État, qui détient 25% du capital, ce soit « le plus grand flou ». « En fonction de ces réponses, nous espérons finaliser un accord de fin de conflit qui permettrait de se tourner vers l'avenir. Mais nous sommes plus que prudents. Pour l'heure, il n'y a rien qui soit de nature à ce que le mouvement soit interrompu ». Le directoire a prévenu que « si la situation de blocage perdurait, il serait amené à prendre des mesures d'adaptation, dans un premier temps conjoncturelles, dans un second temps structurelles, qui pourraient être douloureuses pour l'entreprise ». La direction de la SNCM a précisé que la compagnie aurait perdu environ 10 millions d'euros depuis le début du conflit.
Reprise des discussions entre la direction et les marins de la SNCM
Par
BRITZ CAROLINE
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16/03/2011

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