Aller au contenu principal

A l'issue d'un dernier comité d'entreprise, les élus du CE de SeaFrance ont voté contre le plan de sauvegarde de l'emploi proposé par la SNCF, maison-mère de la défunte compagnie maritime, dont la liquidation judicaire a été prononcée le 9 janvier par le tribunal de commerce de Paris. Ayant recueilli l'avis du Comité d'entreprise, le liquidateur judicaire a pu faire envoyer dans la journée, comme le veut la période légale de deux semaines maximum après la décision du tribunal, 300 lettres de licenciement. Environ 570 salariés ne recevront donc pas ce courrier. Il s'agit des 200 personnes qui ont accepté les offres de reclassement de la SNCF, de la cinquantaine de cheminots qui réintègre d'office le groupe ferroviaire, mais aussi de 150 salariés dans des situations spécifiques, comme les représentants du personnel, pour lesquels la procédure de licenciement est plus longue. Enfin, environ 150 autres ex-SeaFrance sont maintenus pour le moment à leur poste, le temps que la procédure de liquidation de la compagnie soit bouclée. Pour mémoire, la SNCF a prévu 15 millions d'euros d'indemnités de licenciement, auxquels vont s'ajouter 36 millions d'euros d'indemnités supra-légales, que les personnels pourront choisir, ou non, d'injecter dans la Scop, le projet de reprise de la compagnie porté par des responsables syndicaux.

Aller plus loin

Rubriques
Marine marchande
Dossiers
My Ferry Link (ex-SeaFrance)