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Selon les informations du quotidien le Figaro, Eurotunnel aurait demandé à pouvoir expertiser les trois navires appartenant à SeaFrance. Jacques Gounon, patron de la compagnie, avait crée la surprise en déclarant, quelques heures avant le verdict du tribunal de commerce, soutenir le projet de SCOP, porté par les leaders syndicaux CFDT. Mais il semblerait que cet intérêt soit sérieux, puisque selon le Figaro, Eurotunnel aurait envoyé une candidature au liquidateur de SeaFrance pour "une reprise totale ou partielle des actifs de SeaFrance afin de permettre de recréer une activité maritime entre Calais et Douvres" et dans laquelle il indique souhaiter "pouvoir visiter les navires afin de formuler une offre de reprise". Expliquant que "ce business est rentable", Jacques Gounon assure que le dossier est étudié par Eurotunnel depuis trois ans. Et que s'il ne s'y était pas investi avant, c'est "qu'aucune entreprise n'aurait voulu reprendre l'ensemble des effectifs de SeaFrance d'autant qu'il aurait fallu rembourser à la SNCF les 70 millions d'euros dépensés pour le renflouage de sa filiale". Renouvelant sa confiance à la SCOP et à son équipe dirigeante, Eurotunnel pourrait donc vouloir investir les 50 millions d'euros manquant au fonctionnement de la coopérative, ainsi que racheter les navires pour les lui louer.

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