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Le ferry Corse de la SNCM est toujours amarré à la digue du large à Marseille. Et il est toujours au coeur d'un bras de fer social et judiciaire entre la direction de l'armement et la CGT. Après la décision en référé ordonnant le départ du navire la semaine dernière, un huissier était venu constater la situation de blocage et des forces de police avaient été mobilisés. La direction, exaspérée, a annoncé qu'en cas de poursuite du blocage du navire, celui-ci serait désarmé et vendu. Les grévistes à bord du navire, une trentaine environ - qui auraient été rejoints par des personnels portuaires et des dockers - continuent de refuser l'appareillage du ferry. Le préfet des Bouches-du-Rhône a reçu, en fin de semaine dernière, les responsables syndicaux CGT. Selon les déclarations de ces derniers, le préfet aurait demandé aux Affaires maritimes et à l'inspection du Travail de monter à bord du Corse avec pour mission de vérifier la qualité de gréviste - actuellement contestée par la direction de la SNCM - des marins sur le navire. Ce qui aurait, toujours selon la CGT, été constaté par les fonctionnaires montés à bord. Depuis, la situation est toujours bloquée. Le syndicat s'oppose principalement à l'ouverture de la nouvelle ligne entre Toulon et la Corse, craignant un déficit sur ce marché déjà occupé par Corsica Ferries.

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