Aller au contenu principal

Sur les 210 navires démantelés durant le deuxième trimestre 2017, 158 l'ont été sur les plages du sud-est asiatique dans des conditions souvent dangereuses. Les chiffres sont ceux de l'organisation non gouvernementale Shipbreaking Platform qui recense l'ensemble des mouvements de navires vers les chantiers de démolitions. 

Elle a constaté que ce sont des navires contrôlés par des intérêts allemands, 16 en tout, qui sont en tête de ce classement. Vient ensuite Singapour (12), la Grèce (9) et la Corée du Sud (8). Elle note qu'un quart des navires échoués en Asie du sud-est est contrôlé par des intérêts se trouvant dans l'Union européenne même si seuls quatre d'entre eux y sont effectivement pavillonnés.

L'ONG a pu remarquer que ce sont souvent des pavillons enregistrés dans les listes grise et noire du Memorandum de Paris  qui sont utilisés par les derniers propriétaires des navires en fin de vie. Un tiers des bateaux envoyés sur les plages ont changé de pavillon dans les semaines précédant leur échouage.

Elle a aussi recensé quatre accidents mortels et deux blessés graves, impliquant notamment un mineur de 15 ans, dans les chantiers bangladais de Chittagong pour la seule période d'avril à juin. 

 

 

Aller plus loin

Rubriques
Marine marchande
Dossiers
Divers marine marchande