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TOWT (TransOceanic Wind Transport) a annoncé, lundi 27 février, qu’il allait ouvrir « la première ligne maritime décarbonée entre l’Afrique et l’Europe ». Dès 2024, son premier voilier-cargo se rendra en Côte d’Ivoire, à Abidjan ou San Pedro. L’armateur s’est associé, sur place, avec la SOGENA Côte d’Ivoire, pour la manutention portuaire, et la Compagnie Fruitière pour la gestion des escales.

TOWT veut faire des allers-retours quatre fois par an, par navire. « On est capable de proposer un transit time qui est meilleur que ce qui se fait sur les autres lignes carbonées, car il y a minimum quatre à cinq escales avant d’arriver sur les ports du nord de l’Europe, mais nous on vient sur un transport dédié », explique à Mer et Marine Guillaume Le Grand, qui dirige l’armement. « On vient directement sur le nord de l’Europe avec un lead time, d’entrepôt à entrepôt, de l’ordre de 17 jours, contre 32 jours. On est capables d’être beaucoup plus efficients logistiquement dans les opérations. En plus, sur la descente vers le sud, nous sommes compétitifs par rapport aux tarifs de groupage ».

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, qui devrait constituer une large partie des produits chargés sur place. Il pourra être valorisé par le label Anemos développé par TOWT, qui garantit que le produit a été transporté à la voile. Mais ce ne sera pas le seul produit transporté et la Côte d’Ivoire doit être « la porte d’entrée des

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