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L’armement allemand et son homologue chilien Compania Sud American de Vapores ont annoncé hier soir avoir signé un memorandum d'accord dans le cadre du projet de fusion de leurs activités dans le secteur du conteneur. Ce MOU, présenté comme non engageant pour l’instant, permet de débuter une période de « due diligence », au cours de laquelle les deux sociétés vont examiner de manière approfondie les comptes et actifs de leur partenaire. Si l’examen est jugé satisfaisant par les deux parties, Hapag-Lloyd et CSAV devraient entériner leur rapprochement.

D’après la presse allemande, si l’opération aboutit, les actionnaires d’Hapag-Lloyd, au premier rang desquels on trouve Klaus-Michael Kühne et la ville de Hambourg, devraient posséder 70% de la société élargie, les Chiliens détenant 30%.

Cette opération, conjuguée à un projet d’introduction en bourse via une augmentation de capital, doit permettre à l’armement allemand de récolter de l’argent frais. Cela, alors que le numéro 6 mondial du transport maritime conteneurisé a connu une année 2013 difficile et que sa dette dépasse 2 milliards d’euros.

Le projet de fusion avec CSAV doit, dans le même temps, permettre de réaliser 300 millions d’euros d’économies et de propulser le groupe maritime au quatrième rang mondial.

Pour mémoire, Hapag-Lloyd exploite 150 navires offrant une capacité de 730.000 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur). La compagnie, qui emploie 7000 personnes, compte 300 agences dans 114 pays et propose une centaine de services maritimes.

CSAV, de son côté, aligne 54 porte-conteneurs d’une capacité globale de 273.000 EVP. 

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