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A peine revenu dans sa zone d’opérations, l’Ocean Viking a porté secours à 118 migrants en Méditerranée. Parti lundi 22 juin de Marseille après trois mois de d’arrêt, l’Ocean Viking a réalisé deux opérations de sauvetage le 25 juin, à proximité de l’île sicilienne de Lampedusa. Une première embarcation comptait 51 personnes à bord, la seconde 67.

SOS Méditerranée, qui opère le navire, a ensuite formulé plusieurs demandes à l’Italie et Malte pour débarquer ces rescapés en lieu sûr, sans succès. Le navire s’est mis en stand-by à proximité des eaux italiennes et maltaises en attendant qu’on lui indique un port. Seul un homme a été transféré par les gardes-côtes italiens dans les eaux internationales au large de Lampedusa lundi soir pour des raisons médicales, sans qu’elles soient précisées. Un parcours stricte et des mesures sanitaires ont été mises en place à bord pour prévenir le risque de contagion de la Covid-19.

Lundi matin, c’est le Mare Jonio, de Mediterranea, qui a secouru 43 personnes à 40 milles au nord de Zouara, en Libye. Une photo montre le groupe de migrants serré dans une embarcation en fibre de verre. Ce petit remorqueur a repris ses opérations le 9 juin. Il avait déjà débarqué 67 personnes à Pozzallo, en Sicile, le 20 juin. Depuis qu’il a débarqué 211 personnes, le 22 juin, le Sea Watch 3 se trouve pour sa part au mouillage à Porto Empedocle, en Sicile, où les rescapés sont pour leur part en quarantaine dans un ferry affrété dans ce but.

Enfin, deux autres navires humanitaires, l’Alan Kurdi (pavillon allemand) et l’Aita Mari (pavillon espagnol), arrêtés en mai par les autorités italiennes ont été libérés le 26 juin. Mardi soir, le premier était en approche de l’Espagne où l’ONG Sea Eye, qui opère l’Alan Kurdi doit réfléchir à la suite à donner, le navire étant susceptible d’être à nouveau retenu par les autorités italiennes. Quant au second, de l’ONG SMH (Salvamento Maritimo Humanitario) il était sur la route du port de Pasaia pour des travaux maintenance. Il devrait y arriver le 10 juillet. Selon les ONG, les immobilisations leur ont coûté respectivement 70.000 et 55.000 euros.

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.

 

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