Le salon nautique de Paris se déroule jusqu’au 14 décembre au Parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris. Tous les ans, en pénétrant dans le Nautic, les gros bateaux sur cette moquette bleu et rouge impressionnent. La taille des bateaux augmente chaque année, la place des semi-rigides aussi. Mais qu’ils soient grands ou petits, les exposants qui ont posé leurs sacs Porte de Versailles en sont convaincus : il faut être au Nautic.1.200 embarcations ont fait le déplacement au Nautic : c'est plus que l'an passé, même si le nombre de stands n'a pas augmenté. Si la crise est passée par là, que la baisse des ventes est toujours estimée autour des 10 % en France au niveau plaisance, le marché du nautisme est reparti dans d'autres pays européens et aux Etats-Unis. Il faut donc espérer que le vent tourne enfin dans le bon sens.
« La meilleure publicité »
Que ce soit du côté de l'électronique, des voileries ou encore évidemment des chantiers, avoir « pignon sur allée » a son importance. « Ça ne fait pas si longtemps que nous venons au salon. Six ou sept ans », lance Christian Bouroullec, fondateur du chantier finistérien Structure, avant d'ajouter : « C'est une vitrine incontournable. On y montre qu'on existe. Il faut venir et exposer ce que nous savons faire. C'est un investissement, mais je crois que c'est la meilleure publicité ».
Les semi-rigides en force
Publicité pour un marché français qui se tourne doucement vers le bateau « moteur » : les semi-rigides sont de plus en plus nombreux, tout comme les bateaux à moteur qui ont même le droit à leur « marina ». « Il faut être là pour la clientèle française qui représente quand même un tiers de nos clients. Les moyens sont plus limités mais la gamme que l'on propose est désormais assez large », annonce le constructeur breton, qui était en discussion avec un client suisse. Les étrangers naviguent aussi dans les allées.
Garder le contact
Même si les affaires ne se font plus de la même façon et que les ventes ne se concrétisent pas forcément sur les tapis de Versailles, le salon permet de nouer des contacts : « L'échange humain reste important, il est obligatoire », dit Xavier Dhenin de chez Navicom. Pour cette PME finistérienne, l'important est d'être présent, et de rendre le stand vivant : « Il faut soigner le service de proximité. Être là donne aussi la possibilité de se faire connaître en dehors de la Bretagne et de donner confiance aux gens pour qu'ils travaillent avec nous. C'est une véritable vitrine nationale, voire plus, puisque nous distribuons des VHF dans 15 pays ».
Un investissement à rentabiliser
Pour présenter leurs produits ou expliquer l'utilité d'un appareil, c'est un véritable espace dédié aux conférences à thèmes qui a été installé sur le stand de Navicom : « Il faut faire vivre ce stand, c'est un certain investissement, il faut le rentabiliser ». Les belles couleurs des stands de glisse, de stand-up paddle attirent l'oeil, les nouveautés fleurissent aux quatre coins du salon. Si ces premiers jours ne donnent pas encore une tendance de ce cru 2014, les allées se remplissaient doucement samedi.
Un article de la rédaction du Télégramme