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Victime d’un chavirage le 14 novembre dernier, le Multi50 Arkema de Lalou Roucayrol dérivait depuis 8 jours à plus de 1.000 milles nautiques de la Guadeloupe. Laissé seul depuis le 16 novembre, tandis que Lalou Roucayrol était secouru par Pierre Antoine (Olmix), le bateau a continué à dériver…

En revanche, quelques faits marquants ont rapidement inquiété l’équipe du Team Arkema Lalou Multi : 5 heures après le débarquement de Lalou sur le bateau Olmix, la balise de positionnement a soudainement cessé d’émettre, tandis que la balise de détresse (EPIRB) se déclenchait. Etonnant !

De l’eau dans le flotteur…

Quelle ne fut pas leur surprise en s’approchant d’un trimaran totalement intègre et… à l’endroit ! Oui, le bateau s’est tout simplement remis à l’endroit, tout seul.

Fabienne Roucayrol, Team Manager, livre quelques possibles explications à cette situation totalement inédite et inattendue : « Dans la possible cause du chavirage, Lalou a expliqué qu’il y avait de l’eau dans le flotteur tribord de son bateau. Nous ne nous expliquons pas encore comment cette eau est entrée dans le flotteur, mais elle a dû continuer à le remplir alors que le bateau avait chaviré. Cela a certainement « coulé » lentement le flotteur, et avec l’aide du vent et d’une vague, le bateau a dû se retourner et se remettre à l’endroit ».

9 à 12 jours de remorquage

Les prochaines étapes pour Roucayrol et Vlamynck sont, avec un semi-rigide, d’aller à bord, et vider un maximum d’eau du bateau avec une pompe, afin d’éviter qu’il soit trop lourd en remorquage. Ils vont tout remettre en sécurité, poser les élingues et feront rapidement route vers Pointe-à-Pitre. A 4 nœuds de moyenne, le temps estimatif du remorquage est de 9-12 jours, soit une arrivée prévue entre le 30 novembre et le 4 décembre.

Un article de la rédaction du Télégramme

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