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Sans grande surprise, le groupe Bourbon a présenté des résultats 2016 marqués par une forte perte, qui atteint 279.6 millions d’euros, soit trois fois plus que celle de 2015 (76.6 millions). Le chiffre d’affaires de 1.1 milliard d’euros est en recul de 23.3%.

A l’instar du reste du secteur pétrolier, le groupe français continue à subir les effets d’un baril de pétrole toujours très bas, qui ralentit voire tarit les investissements des majors pétrolières. Et ce dans tous les segments onshore, offshore côtier et profond.

Il se pourrait cependant que le pire soit passé et des signaux, certes encore faibles, pourraient annoncer sinon une amélioration du moins une stabilisation de la situation. Ainsi, le prix du baril de brut semble désormais s’ajuster autour de 50 dollars, depuis les accords de limitation de production de l’OPEP à l’automne dernier. Jacques de Chateauvieux, président de Bourbon, estime cependant que la reprise de nouveaux projets n’interviendrait sans doute pas « avant fin 2017 -2018 ».

A défaut de nouveaux investissements, les opérateurs de servitude pétrolière devraient, en revanche, être de plus en plus sollicités pour des opérations de maintenance et d’amélioration de la production des champs existants. Un secteur dans lequel une partie de la flotte de Bourbon, notamment ses navires IMR, a déjà trouvé des débouchés.

Bourbon, qui a désarmé plus d’une centaine de navires sur les 514 que compte sa flotte, a également vu ses effectifs passer de 12.000 en 2014 à 9000 aujourd’hui. « Nous espérons ne plus avoir à désarmer d'autres navires, ou à la marge, mais des navires seront réarmés, et nous pensons que nous aurons un effectif stabilisé pour l'année qui vient », explique Christian Lefèvre, directeur général délégué.

 

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