Le groupe français de géophysique CGG a besoin d’argent frais. Il vient d’annoncer une augmentation de capital de 350 millions d’euros. Subissant de plein fouet la chute du prix du baril de pétrole, il enregistre des résultats catastrophiques depuis un an. A la suite de l'annonce des résultats du troisième trimestre, marqué par une perte de plus d’un milliard d’euros, le groupe a annoncé des mesures drastiques de réduction de coûts. Avec, notamment, le désarmement de l’ensemble de la flotte sismique française - jusqu’ici co-exploitée avec Louis Dreyfus Armateurs - et le licenciement de 930 employés (venant s’ajouter aux 2000 déjà annoncés plus tôt dans l’année). La Banque Publique d’Investissement et l’Institut Français du Pétrole, actionnaires respectivement à 7.12% et 3.5%, ont déjà annoncé leur participation à cette augmentation de capital. Total a également précisé qu’il soutiendrait l’initiative jusqu’à un plafond de 35 millions d’euros.
C’est notamment pour financer ce plan de transformation que CGG a besoin de cash. D’autant que les deux exercices à venir s’annoncent au moins aussi compliqués que 2015 et que CGG fait face à une concurrence qui se concentre au sein de très gros groupes.