Les annonces des résultats du premier trimestre du groupe de géosciences CGG ne sont pas une surprise. Comme tout le secteur parapétrolier, CGG souffre de la chute du prix du baril, qui reporte sine die les projets de prospection des majors pétrolières.
Le chiffre d’affaires du premier trimestre est en chute de 29.7% à 570 millions de dollars, même si le résultat opérationnel reste positif à 18 millions de dollars. La division Marine est une des plus durement touchées avec un chiffre d’affaires en recul de 45% à 249 millions. La flotte du groupe ne compte désormais plus que 11 navires, à très haute valeur ajoutée, dont cinq armés par la compagnie française GeofieLD (Geo Coral, Geo Carribean, Geo Celtic, Oceanic Challenger). L’Oceanic Phoenix, également sous pavillon français, est actuellement désarmé à Dunkerque. Les autres navires de la flotte (Oceanic Sirius, Oceanic Vega, Geo Caspian, Oceanic Endeavour, Oceanic Champion, Viking Vision) sont sous contrôle norvégien. Le taux de disponibilité de la flotte a été de 84% au premier trimestre, en raison des temps de transit et des cales sèches.
CGG prévoit de limiter drastiquement ses investissements pour l’année 2015. Près de 2000 postes vont également être supprimés, amenant la groupe sous la barre des 8000 employés fin 2015.