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Comme tout le reste du secteur pétrolier, Bourbon continue à souffrir d’un prix toujours très faible du baril. La société française a annoncé hier avoir réalisé un chiffre d’affaires 2016 de 1.1 milliard d’euros, en baisse de 23.3% par rapport à 2015. Les difficultés se ressentent à la fois sur le secteur de l'offshore profond et sur la partie continentale, qui ne voient, ni l'un ni l'autre, de nouveaux projets de forages ou d'investissements de la part des groupes pétroliers. Les zones de l'Afrique de l'Ouest et de l'Asie sont particulièrement concernées.

Dans le contexte d’un marché des navires de servitude offshore en très nette surcapacité, Bourbon a choisi de poursuivre les désarmements. On compte actuellement 104 bateaux à l’ancre, 27 pour l’offshore profond, 73 pour l’offshore continental. Ces chiffres ne tiennent pas compte du segment des crew boats qui se porte un peu mieux, les grosses unités étant toujours une alternative économique au transport par hélicoptère. Par ailleurs, le marché subsea semble donner des signaux de redémarrage, puisque deux bateaux désarmés ont retrouvé une activité au quatrième trimestre.

En attendant les chiffres définitifs, qui seront présentés mi-mars, Bourbon annonce une politique de diversification et des « solutions innovantes » pour adapter les opérations à un prix du baril inférieur à 60 dollars. « La remontée des prix du pétrole et les accords de limitation de la production devraient avoir un effet favorable sur les investissements des compagnies pétrolières. Cependant, l’effet attendu sur l’activité offshore sera décalé dans le temps, les nouveaux investissements ayant repris initialement en onshore », précise Jacques de Chateauvieux, PDG de Bourbon.

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