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Pour la troisième année consécutive, le palangrier Le Saint-André, de l'armement Pêche Avenir, va pêcher la légine en Antarctique. Il s'agit du seul bateau français autorisé à pêcher dans la zone de Prytz Bay, située entre 60° et 65° de latitude sud. Il entamera sa campagne en février prochain pour l'été austral. Pour mémoire, la légine est un poisson de fond et d'eau froide qui se pêchent notamment dans les eaux subantarctiques, parmi lesquelles la zone économique exclusive française des archipels de Crozet et Kerguelen. Il s'agit d'une pêcherie très surveillée et se pratiquant à la palangre, après que le chalutage ait été interdit il y a une vingtaine d'années.

 

Diaporama

 

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© MER ET MARINE- FRANCIS JACQUOT

Le Saint-André à La Réunion (© : MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)

 

Durant sa campagne de pêche antarctique, Le Saint-André va également effectuer des prélèvements scientifiques dans le cadre d'une mission qui lui a été confié par la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR), instance supranationale chargée depuis 1982 de préserver l’équilibre environnemental et de réguler la pratique de la pêche dans les eaux internationales de la zone subantarctique. Le bateau va ainsi marquer des poissons (légines et raies notamment) pour évaluer la biomasse et connaître l'impact de la pêche sur les prises accessoires à la légine et sur les espèces du fond de l'océan. Lors de la campagne de 2017, près de 100 kilos d'organismes marins avaient ainsi été envoyés au Museum d'Histoire Naturelle. Une caméra avait également été immergée pour une meilleure connaissance des écosystèmes marins.

En 2018, Le Saint-André avait pêché 60 tonnes de légine dans cette zone antarctique. Pour chaque tonne pêchée, cinq poissons ont été marqués et relâchés. 

 

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