La Réunion, le 5 février 2015 – SAPMER réalise en 2014 un chiffre d’affaires de 87,6 M€ en repli de 4,4% par rapport à 2013. Les ventes du Groupe ont été notamment pénalisées par les prix du thon brut en forte baisse et par la chute du Yen au Japon au second semestre.
Chiffre d’affaires consolidé (1er janvier–31 décembre)

Pêche Australe
La pêche australe (légine et langouste australe) enregistre 49,6 M€ de chiffre d’affaires (57% du chiffre d’affaires du Groupe).
‐ Les ventes de légines s’élèvent à 42,6 M€ (+10,1%), portées par des prix en hausse en Asie (hors Japon) et un taux de change euro/dollar favorable au deuxième semestre.
‐ Le chiffre d’affaires langouste réalisé majoritairement au premier semestre est en contraction de -12,5%, affecté par une baisse des prix sur le marché japonais et par un taux de change euro/dollar défavorable au premier semestre.
Pêche thonière
Le chiffre d’affaires de la pêche thonière s’élève à 37,5 M€ (43% du chiffre d’affaires du Groupe), soit une baisse de 15,3% par rapport à 2013 à volume de vente constant.
‐ Les ventes de thon brut sont de 15,4 M€ contre 26,6 M€ en 2013. Cette baisse est liée d’une part à une réduction des volumes de vente, suite à la stratégie du Groupe de favoriser la vente de produits valorisés et d’autre part à la baisse des prix. En effet, le marché mondial du thon brut, cyclique par nature, a connu en 2014 une forte baisse des prix après 2 années à des hauts historiques.
‐ Les ventes de thon valorisé (longes, steaks, etc.) s’élèvent à 22,1 M€ en 2014 (contre 17,7 M€ en 2013) dans un contexte de marché rendu difficile au Japon, par la forte baisse du Yen au deuxième semestre.
Dans la continuité du résultat négatif communiqué au 1er semestre, l’environnement de marché difficile de l’activité thonière a pesé sur les marges de la 2ème partie de l’année 2014.
Le Groupe SAPMER aborde l’année 2015 fortement engagé dans la mise en oeuvre d’un plan d’amélioration de l’organisation de l’activité thonière dont les pleins effets sont attendus à partir de l’année 2016.
Communiqué de SAPMER, février 2015