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Un bateau de pêche espagnol, le Villa de Pitanxo, a sombré au large de Terre-Neuve (Canada), dans la nuit de lundi à mardi avec 24 membres d’équipage à son bord (seize Espagnols et trois Ghanéens et cinq Péruviens). Seules trois personnes en état d’hypotermies ont été secourues, dont le patron, par un autre bateau de pêche espagnol, le Playa Menduina Dos. Elles se trouvaient dans un canot de sauvetage avec quatre autres marins décédés. Deux autres canots inspectés étaient vides, mais trois corps ont été retrouvés, portant le nombre de morts à sept. Quatorze personnes étaient encore portées disparues mardi soir.

Le Villa de Pitanxo, dont l’épave n’a pas été localisée, était un chalutier frigorifique de 50 mètres de long, pour 10 de large et 1120 tpl construit en 2004, appartenant au groupe de pêche Nores. 

Ce navire pêchant le flétan du Groënland et ayant pour port d’attache Marin, en Galice, a fait naufrage vers 00h30 locales, à 250 milles à l’est de St. John’s (Terre-Neuve). Il a émis deux alertes automatiques vers le Centre national de coordination des secours à Madrid avant de couler, ce qui a permis au Playa Menduina Dos de se dérouter pour rechercher des survivants.

Les secours canadiens, coordonnés par le JRCC d'Halifax, ont déployé un hélicoptère CH149 Cormorant, un avion C130 Hercules, et le patrouilleur hauturier de la garde côtière NGC Cygnus, tout en mobilisant des bateaux présents sur zones pour participer aux recherches. Mais l’eau est très froide et les conditions difficiles avec des vents de plus de 30 nœuds et des vagues de 4 ou 5 mètres avec une visibilité réduite. Il semble donc que ce soit l’une des pires tragédies subies par la pêche espagnole depuis des décennies et le naufrage du Islamar III (26 morts) au large du Maroc, en 1984.

© Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.

 

 

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