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Alors que le marché de la réparation navale est toujours morose et que les contrats sont rares, le Leiv Eriksson, l’une des plus grandes dragues du monde, a constitué pour Damen Shiprepair Brest l’un des gros chantiers de l’hiver. L’imposant navire de l’armement belge Jan de Nul a quitté la pointe Bretagne le 16 février, après trois semaines de travaux. Cet arrêt technique, consécutif à un déploiement de 18 mois au Nigéria, a porté sur le carénage de la coque, le remplacement des conduites de refoulement (tuyaux de 1700mm de diamètre) et des câbles de puissance des bras de dragage, des interventions sur l’appareil à gouverner et le système propulsif, ainsi que divers contrôles.

Construit en Espagne et mis en service en mai 2010, le Leiv Eiriksson mesure 223 mètres de long pour 41 mètres de large. Ce navire de 78.500 tonnes de port en lourd offre une capacité de 46.000 m3. Pouvant accueillir 46 marins et évoluer à la vitesse de 18 nœuds, il  peut draguer du sable, de la vase et des roches à des profondeurs allant jusqu’à 142 mètres.

Concernant Damen Brest, le chantier achève actuellement dans la forme 2 l'arrêt technique du méthanier Gaselys, alors que la forme 3 accueille depuis le 23 mars le tanker Raquel Knutsen, qui a succédé au Windsor Knusten. 

 

 

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