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La Cour des Comptes a rendu hier un rapport sur la gestion du grand port maritime de Bordeaux, pour la période de 2008 à 2014. Elle y constate  « une mise en œuvre laborieuse de la réforme portuaire, situation qui perdure dans le cadre de ses relations quotidiennes avec la société Bordeaux Atlantique Terminal, opérateur privé auquel ont été cédés les outillages et transférés 47 agents du port, et avec lequel les relations sont conflictuelles ». Si elle prend en compte les « handicaps géographiques » du port qui s’étend tout le long de l’estuaire de la Gironde, elle constate que « son trafic stagne autour de 8 à 9 millions de tonnes par an » et que « proportionnellement à son trafic, le port emploie plus de personnels que les autres ports français ». Enfin, elle note que « sur la période examinée, son résultat d’exploitation est presque constamment négatif ». Des constats sévères qu’elle assortit de trois inquiétudes liées aux remboursements des opérations de dragage, le gel du contrat de plan Etat-Région et la revalorisation de la convention collective unifiée.

La Cour des Comptes a, comme à son habitude, formulé des recommandations qui visent notamment à la réduction des effectifs du port « de manière à rapprocher les ratios effectifs de ceux des autres ports », à l’amélioration du « circuit de paie des marins » et au réexamen du régime du temps de travail et de la gestion des repos compensateurs « de manière à réduire les charges financières du port ».

Les rapports de la Cour des Comptes n’ont, pour mémoire, pas de force exécutoire.

Lire le rapport de la Cour des Comptes

Lire la réponse du président du directoire du GPM

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