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Vendredi 18 décembre au port de Pointe-à-Pitre, le Grand Port Maritime de la Guadeloupe inaugurera la première phase des travaux du Port Nouvelle Génération, qui consistait à redessiner et approfondir le chenal d’accès au port.

Après un long processus débuté en 2009 et qui a mobilisé l’ensemble de ses équipes, le Grand Port Maritime de la Guadeloupe inaugurera le nouveau chenal vendredi 18 décembre à 17 heures au siège de Pointe-à-Pitre. Les travaux, d’un coût de 87,2 M€, ont été financés à 60% par Guadeloupe Port Caraïbes, 20% par le FEDER, 10% par l’Etat et 10% par la Région Guadeloupe.

Le Port de Jarry ne répondait pas aux normes actuelles en termes d’accueil des navires, dont la tendance est clairement au gigantisme. La profondeur minimale du nouveau chenal, dont les travaux de dragage ont débuté le 20 février 2015, est passée de 11 à 16,2 mètres. Cette optimisation permet, dès lors, d’accueillir des navires de 2800 EVP et à l’horizon 2016 des navires de 4500 EVP au Port de Jarry. Le chantier a mobilisé des engins exceptionnels : une drague aspiratrice en marche pour le dragage des matériaux les plus meubles et une pelle sur ponton pour les matériaux les plus durs et ceux situés à faible profondeur, accompagnée de chalands assurant le transport des sédiments jusqu’aux sites d’immersion validés par la DEAL. Un peu plus de 6 300 000 m3 de sédiments ont été clapés durant les travaux, qui se sont déroulés sans encombre.

Le projet de Port Nouvelle Génération a été pensé dans un cadre visant à mesurer, limiter et compenser les impacts des travaux sur l’environnement. 17 M€ investis pour la mise en place des mesures de suivi environnemental, couplés au financement d’un volume d’études considérable (à hauteur de 6,5M€), pour une transition vers un modèle économique portuaire encore plus respectueux de l’environnement et davantage acteur de la préservation et de la reconquête de la biodiversité marine. Parmi les nombreuses mesures engagées, on peut citer le contrôle quotidien de la turbidité, des relevés de courantologie et de la qualité des eaux ; 4 150 colonies de coraux transplantées, 13 000 m² d’herbiers recréés, un dispositif de détection et de surveillance des mammifères marins, l’accompagnement des filières économiques de la pêche et de l’aquaculture par un suivi de la faune, la participation à un achat groupé de balises de détresse de dernière génération, ou encore la réalisation d’équipements pour la vente de poissons dans la Darse de Pointe-à-Pitre.

Communiqué du GPMG, 16/12/15

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