Alors que la 43ème Assemblée générale de la Caribbean Shipping Association a été largement consacrée aux changements attendus avec l’élargissement du canal de Panama, Guadeloupe Port Caraïbes a été primé par la CSA. Lors de la soirée de clôture, l’autorité portuaire antillaise a reçu le prix du « Meilleur port multi-usages de la Caraïbe 2012 ». Une distinction décernée chaque année à l’un des membres de l’association, sur la base d’une enquête poussée, afin de récompenser les terminaux portuaires ayant atteint un haut niveau d’efficacité et de productivité. « Dans un environnement portuaire caribéen très compétitif, Guadeloupe Port Caraïbes, port généraliste, s’est distingué par ses bons résultats en 2012, avec l’explosion des trafics de marchandises et passagers. Stabilité institutionnelle, fiabilité, qualité des outillages, modernité des zones logistiques et industrialo-portuaires, productivité opérationnelle et conformité aux normes ISPS en font le port européen de référence de la région Caraïbe », affirme le port guadeloupéen.
Toute l’attention focalisée sur le canal de Panama
Les représentants de Guadeloupe Port Caraïbes ont donc participé, lors de la 43ème AG de la CSA, qui s’est déroulée du 7 au 9 octobre à Panama, aux réflexions menées sur l’ouverture, prévue fin 2015, du troisième jeu d’écluses du canal de Panama. Celui-ci permettra le passage de porte-conteneurs d’une capacité supérieure à 6000 EVP (Equivalent Vingt Pieds, taille standard du conteneur). Il s’agira, selon le Président de la CSA, Grantley Stephenson, d’un véritable bouleversement pour le monde du shipping, comparable à celui généré par l’ouverture du canal il y a 100 ans. A quelques mois de la fin de ce chantier titanesque, les congressistes, soit 350 représentants du monde du shipping, de la Caraïbe et de la zone Amérique centrale, se sont donc attachés à mieux évaluer et cerner les répercussions induites par l’extension du canal de Panama, tant au niveau de l’organisation des services maritimes mondiaux, que de la nécessaire adaptation des ports d’accueil et bien entendu de l’impact direct à l’échelle de la Caraïbe.