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Si les trois rouliers exploités pour le compte d’Airbus sont des habitués du port de Nantes Saint-Nazaire, où ils viennent régulièrement chercher les pièces d’avions réalisées par l’avionneur européen dans ses sites locaux, le Ville de Bordeaux, le City of Hamburg et le Ciudad de Cadiz n’avaient encore jamais réalisé d’arrêt technique dans l’estuaire de la Loire. C’est désormais chose faite avec le Ciudad de Cadiz, qui est passé durant 11 jours, au mois de juillet, en cale sèche dans la forme Joubert. Livré en 2009 par le chantier singapourien ST Marine, le navire de 126.5 mètres de long pour 20.5 mètres de large y a réalisé son premier arrêt technique quinquennal, confié à Eiffel Industrie Marine. Un contrat représentant quelques 8000 heures de travail pour l’entreprise et ses partenaires nazairiens, qui ont principalement réalisé des travaux de tôlerie, de robinetterie, de mécanique et de peinture. Au final, Louis Dreyfus Armateurs, qui exploite la flotte de rouliers pour le compte d’Airbus, a retrouvé le Ciudad de Cadiz avec un jour d’avance sur le planning initial, qui selon Eiffel Industrie était pourtant jugé très ambitieux. « La préparation de nos interventions, la volonté du bord à réussir ce challenge ont fait la différence. Nous avons été particulièrement heureux d’accueillir ce navire sur Saint-Nazaire, tant pour l’intérêt fort que nous portons à cet armement que pour l’image que le bateau représente sur le bassin nazairien », explique l’entreprise de réparation navale, qui espère on l’imagine que ce succès favorisera l’obtention d’autres contrats. 

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