Appartenant à la Marine nationale, le dock flottant installé dans le port de Papeete, en Polynésie française, a accueilli l’an dernier quelques 17 navires civils. Un beau palmarès pour cet outil qui est, depuis longtemps, employé non seulement au profit des bâtiments de la flotte française basés dans le Pacifique, mais aussi de différents armateurs. Cela, dans le cadre d’une convention entre la marine et la chambre de commerce de Papeete. C’est en effet le seul équipement capable de mettre au sec des navires de plus de 800 tonnes dans un rayon de plus de 4000 kilomètres. Le dock flottant accueille d’ailleurs depuis le 11 janvier l’Aremiti Ferry 2 exploité sur la ligne entre Tahiti et Moorea.

L'Aremiti Ferry 2 sur le dock flottant de Papeete (© : FAPF)

L'Aremiti Ferry 2 sur le dock flottant de Papeete (© : FAPF)
Ce catamaran de 80 mètres pouvant transporter 967 passagers et 146 véhicules légers y effectue des travaux de maintenance. Côté militaire, le dock accueille régulièrement les unités de la Marine nationale basées en Polynésie, mais aussi en Nouvelle-Calédonie, en particulier les frégates de surveillance ainsi que les bâtiments de soutien et d’assistance outre-mer.

Une frégate de surveillance sur le dock flottant de Papeete (© : FAPF)

Un BSAOM sur le dock flottant de Papeete (© : FAPF)
Long de 150.6 mètres pour une largeur de 26 mètres et une masse de 3300 tonnes, le dock flottant de Papeete, construit par l’ancien arsenal de Brest, a été mis en service en 1975. Malgré son âge, une expertise a démontré en 2018 son bon état, permettant de relever sa capacité de levage de 3000 à 3800 tonnes et de garantir, moyennant une maintenance adaptée, son fonctionnement au moins jusqu’en 2030.
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