35 000 tonnes de ferraille vont passer par les quais du port de Bassens (grand port maritime de Bordeaux). Un sacré volume qui provient de la déconstruction de la centrale thermique d’Ambès, arrêtée depuis 15 ans. Depuis plusieurs semaines, les équipes du groupe GDE, un des leaders français du recyclage, se sont attelées à la déconstruction de la vieille centrale. A intervalle régulier, des explosions sont pratiquées pour désintégrer la structure qui est ensuite découpée, traitée et conditionnée pour partir par la mer. Chargée sur le quai de Bassens, la ferraille est vendue, selon les besoins du marché, en France, notamment Bayonne, en Espagne ou encore en Turquie. L’utilisation du transport maritime est volontaire. GDE s’est en effet inscrit dans une démarche initiée par EDF sur les économies de CO2 dans ses processus industriels.

(GDE)

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Après les centrales à Bordeaux, les navires à Lorient?
Après ce chantier, qui va encore durer quelques semaines, GDE entend continuer poursuivre son activité dans le secteur maritime. Le groupe a en effet fait récemment savoir qu’il souhaitait créer un chantier de déconstruction de navires à Lorient. Pour cela, il viserait des espaces sur le port de Keroman, à proximité de l’aire de réparation navale et de son élévateur, capable de manutentionner des navires jusqu’à 650 tonnes. Un projet favorablement accueilli par la SEM de Lorient Keroman qui gère le port de pêche et qui doit désormais obtenir les autorisations administratives.
GDE, entreprise à l’origine familiale et normande, emploie actuellement 1250 salariés dans un réseau national de 74 sites et appartient désormais au groupe néerlandais Ecore.

Elevateur de Lorient Keroman (MER ET MARINE - CAROLINE BRITZ)