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Le 6 janvier se tenait, au tribunal de commerce de Lorient, l'audience intermédiaire dans la procédure de redressement judiciaire de l'entreprise Navtis Bretagne Sud (ex-Timolor) entamée en novembre dernier. À l'issue de l'audience, l'entreprise spécialisée en réparation et maintenance navales a été autorisée à poursuivre son activité. Le plan de redressement a été prolongé de quatre mois. Le chantier lorientais, racheté en août 2015 par le groupe brestois et qui compte 44 salariés, était en proie à des difficultés financières. « Des actions ont été menées en interne et au sein du groupe pour préserver l'activité lorientaise », explique Bruno Pivain, président du groupe Navtis. « Le niveau de trésorerie s'est largement amélioré. Il n'y a pas d'inquiétude sur le paiement des salaires », détaille Frédéric Baudin, délégué du personnel. « Une restructuration des locaux a également été engagée », ajoute Fabrice Couessurel, délégué du personnel et secrétaire du comité d'entreprise. « L'activité va se concentrer dans le bâtiment F, au lieu des quatre bâtiments que nous avions, qui étaient un véritable gouffre financier. Les bureaux et vestiaires vont déménager dans des préfabriqués ».

Remplir le carnet de commandes

« On espère que tout ça va redonner confiance à nos clients », soulignent les deux délégués du personnel. « L'enjeu maintenant, c'est de remplir le carnet de commandes ». « L'activité du site lorientais rentre complètement dans la stratégie du groupe », confirme Bruno Pivain. Un groupe qui, lui, se porte bien. « Nous avons un très bon plan de charge, à deux ans. On a des besoins de sous-traitance, donc on sous-traitera en interne », ajoute le président de Navtis. Une quinzaine de salariés lorientais pourraient être amenés à être détachés sur Brest.

Un article de la rédaction du Télégramme

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